Du côté de Momo beach
Longue journée de transport : Vol Singapour - Cebu city, ile de Cebu (4h00), ferry Cebu - Tagbilaran (2h00), taxi jusqu'à notre hébergement sur l'ile de Panglao (0h30). Bref, nous arrivons en début de soirée. Et il fait aussi chaud qu'à Singapour.
La petite ile de Panglao est rattachée à l'ile de Bohol. Il y a deux principales choses à voir à Bohol, soit les Chocolates Hills et les tarsiers. Les touristes logent principalement sur l'ile de Panglao du côté de la plage Alona, supposément la plus belle de ces deux iles. Nous avons préféré couper notre séjour en deux, en commençant de l'autre côté de l'ile près de Momo beach. Le "resort" est simple. Les chambres sont dans des petites cabanes jumelées. L'air climatisé est au maximum mais nous en ressentons le minimum, juste assez pour dormir confortablement. L'eau de la piscine est tellement chaude qu'elle ne rafraichit pas. La petite plage de Momo est à une dizaine de minutes de marche. Nous sommes heureux d'avoir nos souliers de plage pour entrer dans la mer car il y a beaucoup de coraux brisés. On fait du snorkeling, il y a beaucoup d'étoiles de mer, sinon rien à voir.
Le personnel de l'hôtel est d'une gentillesse qui rappelle le Cambodge à Michel. D'ailleurs on peut déjà dire que c'est un peuple très acceuillant. On organise une visite pour le lendemain en tuk-tuk. Pour 50 $, de 8h30 à 3h30, nous visitons d'abord le Philippine Tarsier Sanctuary, un OSBL qui nous permet d'observer discrètement avec un guide, quelques tarsiers. Ce sont des petits primates qui peuvent tenir dans le creux d'une main. Leurs yeux ne bougent pas, alors c'est le cou qui fait du 180 degrés. Ils sont nocturnes. Aux Philippines, il reste des tarsiers seulement sur l'ile de Bohol et nous pouvons les voir dans ce sanctuaire et à un autre endroit. Heureusement que le guide est là sinon, nous aurions de la difficulté à les trouver. En passant, c'est le guide qui a pris les photos et la vidéo suivante.
C'est presque émouvant de voir ces petites bestioles fragiles.
On reprend la route pour voir la rivière Loboc et le village homonyme avec sa vieille église.
Les gens viennent à Loboc pour faire une croisière sur la rivière. Nous on préfère aller voir une chute et surtout s'y baigner afin de nous rafraichir.
Il y a beaucoups de chutes dans le coin mais elles sont trop loin et surtout il faut grimper pour les voir. Avec cette chaleur, aucun effort physique hors de l'eau n'est prévu.
Nous terminons avec la formation des chocolates hills. Le nom vient du fait qu'à l'automne, la couleur des sommets vire au brun. C'est beau, mais ça ne vaut pas le voyage.
Étant un peu au milieu de nulle part, nous mangeons toujours au resort. Heureusement que c'est bon.
Du côté de Alona beach
Nous avons réservé un autre "resort" qui est très bien. Par contre, pour l'ambiance c'est bien tranquille car nous sommes presques seuls. Mais nous avons la piscine seulement pour nous et l'eau est bonne.
La plage d'Alona est décevante. Il y a des algues échouées sur la plage, des bateaux partout et le fond de la mer est en foin. Bref, rien d'intéressant, pas plus pour le snorkeling.
Nous prenons un tour pour faire du kayak dans les mangroves et surtout pour voir les mouches à feu. Nous pagayons dans un delta près de la mer. C'est parfait comme activité. Heureusement que le soleil se couche tôt alors on n'a pas à veiller tard pour voir les mouches à feu qui se regroupent au sommet d'une seule espèce d'arbre dans les mangroves. Et il y en a beaucoup. Malheureusement pour prendre des photos ou vidéos, notre téléphone n'est pas assez puissant. Le tout se termine avec un bon repas. Agréable sortie, surtout avec la pleine lune.
Le choix de restaurants est meilleur. On mange deux fois chez un italien qui fait lui-même sa mozzarella. Un soir, on essaie un restaurant philippin plus chic. On prend un ragout de boeuf assez cher. Ce ne fut pas un succès. En fait, c'est comme un osso bucco mais sans viande et avec la jointure (cartilage) en haut et en bas du genou. Ce que vous voyez qui est assez épais et qui pourrait ressembler à de l'aubergine est de la peau de vache. Vraiment dégueu ! Heureusement, le bouillon était bon sur le riz. Et le vin a aidé.
Demain, une autre journée de transport pour une autre ile plus au nord, l'ile de Palawan.
This featured blog entry was written by voyageur61 from the blog Michel & Bruno.
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